Des Jonchées aux Jusantes, il n’y a qu’un pas sur l’estran
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Syndrome de Stendhal : un Mondrian, et l’autre en pleurs
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Un journaliste ne cite pas ses sources, mais un peintre ?
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Entre la brume et la bruine : la bruime
Entre le rouge et le rose, le rouse ou le roge, cela dépendra de la quantité de blanc.
Entre le jaune et l’ocre, le jaucre.
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Match nul ? Un pléonasme.
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Du brouillon au défiguré
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Je ne m’intéresse pas à la peinture de variétés.
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En tant que peintre, se consacrer à un sujet, c’est lui donner une valeur. Mais cela ne suffit pas : il s’agit aussi de travailler assez pour que la toile s’imprègne tellement de cette valeur qu’elle se transmettra d’évidence à l’autre, au spectateur. N’est-ce pas cela la densité ?
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Grâce au progrès, la désespérance de vie augmente.
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Pour ma part, pour qu’une œuvre puisse être d’art, il me faut y percevoir un geste, l’humanité d’un geste à l’intérieur. Car le geste est signe de présence animée (de l’âme ?) de l’artiste, prolongement et concrétisation directe de son idée. Si la réalisation, la technique annulent, noient le geste, ou parfois le refusent et le nient, alors l’expression inexistante manque au regard et au sensible et n’ira pas toucher la fibre émotionnelle. Comment alors recevoir puis partager ?
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Un goût de vent dans la cendre
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Le modèle frissonne, dans ses couleurs froides
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L’avenir me l’a dit.
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Pour continuer à jouer malgré tout, ce pianiste amputé de son bras droit travailla l’autre main d’arrache-pied.
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Deux manières de dessiner :
1 – crayonner en espérant que le dessin se fera
2 – faire le dessin
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Non-idée courte : « du coup, au final, je… voilà quoi. »
Développement de la non-idée courte : « du coup, c’est juste énorme ! »