Ou bien ils me désolent, ou pire : me désespèrent…
Dans les cas extrêmes, les bras m’en tombent, ce qui, évidemment, m’empêche de peindre durant quelque temps.
Mais d’avoir la vie dure, c’est bien le propre des lieux communs.)
*
— C’est intéressant.
*
— Tu vas au vernissage, ce soir ?
*
— C’est moderne !
*
— On aime ou on n’aime pas
*
— C’est contemporain !
*
— Tu aimes ?
— Je ne sais pas, je n’y connais rien…
*
— Ah ? Vous êtes peintre ? Moi, mon neveu fait de la peinture aussi, ça ressemble à ce que vous faites, d’ailleurs.
Variante :
— Ah ? Vous êtes peintre ? Vous avez fait les Beaux-Arts ?
Variante
— Ah ? Vous êtes peintre ! Et ça marche ? Vous vendez bien ?
Variante
— Ah ? Vous êtes peintre ! Qu’est-ce que vous faites comme peinture ?
Variante
Variante
— Ah ! Vous êtes peintre ! Vous avez de la chance… Il faut un don, vous ne trouvez pas ?
*
— Et vos enfants, ils font de la peinture ?
Variante :
— Et votre femme, elle peint, elle aussi ?
*
— Vous faites de la peinture… Ah ! moi, j’aime bien la peinture.
*
— Regardez, c’est joli, on dirait une photo.
*
— Je suis assez attiré(e) par l’abstrait.
*
— Cette exposition m’a beaucoup plu. Il y avait de très beaux cadres.
*
— Je n’aime pas, ça ne ressemble à rien.
*
— Tiens, regarde cette toile, on dirait…
*
— Si je faisais de la peinture, je crois que je ferais de l’abstrait.
*
— Cette œuvre est ré-so-lu-ment contemporaine. (Bien détacher les syllabes de résolument)
*
— C’est très intéressant.
*
— Elle t’a plu, cette exposition ?
— Ah, oui ! Quelle belle salle !
*
— Je ne mettrais pas ça chez moi.
*
— Je peux avoir un autre verre ?